En 2020 la MLS a vu apparaître 2 nouvelles franchises à Nashville et à Miami. Le nouveau club floridien a pour nom complet Club Internacional de Fútbol Miami. Une illustration de l’importance des latinos dans le développement du soccer aux Etats-Unis.
En 2020 la MLS a vu apparaitre 2 nouvelles franchises à Nashville et à Miami.
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Le nouveau club floridien a pour nom complet Club Internacional de Fútbol Miami.
Une illustration de l’importance des latinos dans le développement du soccer aux Etats-Unis 🇺🇸
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Dans les 30 années qui suivent, les Espagnols installent des missions religieuses dans tout le pays, qu’ils baptisent San Antonio, San Diego, San Francisco ou Los Angeles.
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Mais ils ne s’arrêtent pas là. Tout le 16ème siècle voit l’expansion inexorable de l’Empire espagnol. pic.twitter.com/tuK9vwQ73c
Fin 17ème et début 18ème siècle, les Français et les Anglais interviennent en Amérique du Nord et
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sur les territoires alentours (Cuba, Porto Rico, Bahamas), provoquant une succession de conflits dont l’Espagne sort bien souvent vaincue. pic.twitter.com/FcvrT2nqXZ
Sans surprise, la Nouvelle-Espagne perd le contrôle du Mexique en 1821, mais c’est surtout la Guerre Mexicaine, de 1846 à 1848, qui fait des dégâts.
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Par le traité de Guadalupe Hidalgo, les Etats-unis🇺🇸 gagnent entre autres la Californie, l’Arizona, le Nouveau Mexique et le Texas pic.twitter.com/ri9dOkfjVW
Mais la suite du 20ème siècle est tendue : les régimes autoritaires anti-américains se développent en Amérique centrale et du sud.
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Les US répondent par l’ingérence.
La légende du coyote, le passeur qui exploite les clandestins, sert de justification au pouvoir. pic.twitter.com/DfxuCHmKGT
Cette ligne dure s’illustre dans le sport : les sports yankee comme le basketball ou le baseball se développent nettement.
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Ce sont les athlètes latino comme Alex Rodriguez 🇩🇴⚾ou Carmelo Anthony 🇵🇷🏀qui prennent les codes locaux, pas l’inverse.
Le soccer, lui, reste en retrait pic.twitter.com/6QdONF1Xjw
La renaissance du soccer aux Etats-unis coïncide avec 2 événements :
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– l’attribution de la Coupe du Monde 94 🏆
– une politique de légalisation des clandestins.
Pour obtenir la Coupe du Monde, les US ont dû promettre la création d’un championnat : celui-ci voit le jour en 1996 pic.twitter.com/dLoMZ2GmXZ
En complément, les gestionnaires de la ligue tentent d’attirer des spectateurs locaux déjà fans de football : les latinos.
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Les internationaux Jaime Moreno, bolivien 🇧🇴, Raúl Díaz Arce, salvadorien 🇸🇻 et le gardien mexicain 🇲🇽 Jorge Campos rejoignent la ligue. pic.twitter.com/BJwGlLENMp
Les chiffres explosent: 40 000 spectateurs pour son
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premier match !
Avant de retomber à 18 000 les matchs suivants. pic.twitter.com/rNEXmcWpTb
La MLS recourt alors à 2 mécanismes typiquement américains pour changer les choses : le star
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system et la commémoration.
Elle permet aux équipes de signer un Designated player, bien souvent une star étrangère, sans limite salariale : David Beckham débarque en 2007 aux LA Galaxy. pic.twitter.com/IoudPy0riS
Les clubs, eux, ciblent la génération 2000 : DC United s’associe à DC Scores, une ONG qui gère des programmes de soutien scolaire dans les quartiers défavorisés de Washington.
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Pourquoi? Parce que 50% des élèves gérés par DC Scores sont hispaniques. pic.twitter.com/IZkI13yVWF
En parallèle, la politique de légalisation des clandestins a amorcé une transformation dans la façon
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dont les latinos vivent leur identité américaine : ils s’installent pour de bon dans les agglomérations
du sud et de l’ouest, jusqu’à représenter 17% de la population nationale. pic.twitter.com/OpQryhgNY4
Au début des années 2000, débarrassée de la clandestinité, de plus en plus de familles latinos ont
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des enfants qui n’ont jamais vu leur pays d’origine.
Si bien qu’en 2020, la majorité des latinos vivant aux Etats-unis sont désormais nés dans le pays
et ont moins de 29 ans. pic.twitter.com/YSIAYZVnuZ
Le changement se ressent économiquement : la bière mexicaine Modelo s’associe aux San Jose Earthquakes et les Portland Timbers créent les vidéos Somos Timbers, sponsorisées par Don Pancho et Chelada.
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Le diffuseur mexicain Univision s’est même associé au Hispanic Heritage Month. pic.twitter.com/xrtBWYT79l
Message reçu 5/5 par les clubs : la MLS compte désormais énormément sur 2 stars mexicaines, Jonathan Dos Santos, des LA Galaxy et surtout Carlos Vela, du Los Angeles FC.
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En 2019, Vela était d’ailleurs le joueur dont le maillot était le plus vendu, derrière Zlatan Ibrahimovic. pic.twitter.com/Sym68WBLBv
Prix réduits, offres spéciales, contacts hors des stades sont donc les clés du développement futur de la MLS parmi les latinos.
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D’autant que les clubs européens ont répliqué en organisant chaque année l’International Champions Cup, quand la saison de MLS bat son plein. pic.twitter.com/U8aK40eujR
Alors quelle solution ? L’union 🤝
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Un 1er projet de ligue commune, la SuperLiga, émerge en
2007 : les 4 meilleures équipes US affrontent les 4 meilleures équipes mexicaines.
Mais en 2011, la MLS annule la compétition pour laisser + de place à la Champions League de la
CONCACAF. pic.twitter.com/XqWRnDPH8S
Enfin, la Campeones Cup a été créée en 2018: un match entre le vainqueur de la MLS Cup et celui de la Supercoupe mexicaine.
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Le début d’une alliance de long terme, symbolisée par l’organisation commune de la Coupe du Monde 2026, afin de devenir le 3e sport le + pratiqué aux US.
⚽FIN 🇺🇸 pic.twitter.com/jI1MbAOUGI
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